
The Secret Life of Bots de Suzanne Palmer est la troisième nouvelle tirée de la liste des textes courts nommés pour le prix Sturgeon 2018 que je chronique après The discrete charm of the Turing machine de Greg Egan et Zen and the Art of Starhips Maintenance de Tobias S. Buckell. A nouveau, il s’agit d’un texte très court (9000 mots), mais qui adopte cette fois un ton humoristique. Ce texte a été publié dans le numéro 132 de la revue Clarkesworld en septembre 2017.
L’humanité est en guerre et perd. Ship est le dernier vaisseau spatial de la flotte terrestre, d’abord mis au rebut puis récupéré pour servir une mission de la dernière chance. Lui et son équipage réduit doivent tenter d’intercepter Canonball, un vaisseau ennemi lancé vers le système solaire, avant que celui-ci ne mette définitivement un terme à l’existence humaine. Et Ship emporte à son bord une arme ultime. Mais pour arriver au point de rendez-vous, Ship doit faire un saut dans l’hyperespace, ce que son état de délabrement général risque de ne pas lui permettre. Ship déploie la totalité de ses robots de maintenance pour tenter de rafistoler au mieux ses systèmes défaillants jusqu’au saut. Ship réveille aussi 9, un petit robot de maintenance d’une génération complètement obsolète, pour régler un problème mineur : la présence d’un « rat » qui grignote les câbles dans les coursives. 9 est un modèle si dépassé qu’il emporte encore des algorithmes d’improvisation, jugés depuis longtemps bien trop instables et interdits sur les robots plus récents. 9 est une sorte de R2D2 rudimentaire (je l’imagine un peu comme un battlebot), qui comme son illustre modèle, va réévaluer sa mission, prendre des initiatives et implémenter une solution au problème de l’humanité « with entirely non-existent permission. »
Le ton est clairement tourné vers la comédie, l’essentiel de l’humour se trouvant dans les échanges entre robots.
« Well, by overwhelming probability I should already be defunct, and if I weren’t I would still be back working with my partner, 4356, who is well-intended but has all the wit of a can-opener. »
La nouvelle ne redéfinit pas le space opera mais offre une lecture plaisante, drôle, sympathique, avec un happy end fait pour égayer votre journée. Que demander de plus ?
Le texte est accessible gratuitement en ligne.
Mise à jour du 20/08/18 : la nouvelle a gagné le prix Hugo 2018 dans la catégorie Best Novelette.
Je ne sais pas si j’ai le niveau en anglais pour comprendre des blagues subtiles, mais je vais me laisser tenter !
Merci pour la critique -et le lien !-.
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L’avantage, c’est que c’est très court, donc cela se lit sans peine. Et les blagues ne sont pas si subtiles que ça. Il y a un côté potache que moi j’adore. Un rien m’amuse !
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Cool, je vais la lire 🙂
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